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Samedi 8 août 2009 - 21h00 - Concert - Basilique de la Madeleine, Vézelay Ensemble Pleni sunt caeli Direction Victoria Walker Splendeurs mariales Motets à la Vierge / Missa Ad Fugam Giovanni Pier Luigi da Palestrina (1525 – 1594) Alors qu'il n'avait que 20 ans, Giovanni Pier Luigi devient directeur de choeur et organiste de la cathédrale de sa ville d'origine, Palestrina. En 1551 il accède à la fonction de maître de chapelle de l'église Saint Pierre au Vatican et en 1554 il publie sa première messe. Une année plus tard, il devient maître de chapelle de l'église San Giovanni in Laterano (Rome) et compose de nombreux madrigaux, et en 1563 un cycle de motets pour toute l'année liturgique. En 1565 Palestrina est nommé premier directeur musical et professeur au “Seminario Romano” nouvellement fondé. Le Pape Pie IV le gratifie du titre de “modulator pontificus” (compositeur du pape). Très vite sa renommée dépasse les frontières italiennes. Son 2ème et 3ème livre de messe (1567/1570) est dédié au roi d'Espagne Philippe II. De 1571 jusqu'à sa mort il est à nouveau maître de chapelle de l'église St Pierre au Vatican. C'est en 1577 que le Pape Grégoire XIII lui commande une réforme du répertoire choral de l'église, achevée en 1558 sous le nom de “Graduale Romanum” mais jamais imprimé. Durant la période allant de 1572 à 1580 deux fils, un frère et l'épouse de Palestrina meurent. En 1581 il se remarie et entreprend un intense travail de composition: motets, madrigaux, hymnes, motets sur le Cantique des Cantiques, lamentations, un répertoire de Magnificat et un Offertoire. Palestrina meurt le 2 février 1594 et est inhumé au Dôme St Pierre. Sur sa tombe est gravé l'épitaphe “musicae princeps” (prince de la musique). La portée de sa musique Du temps de Palestrina, dans l'église catholique, la présence des choeurs polyphoniques dans la liturgie est vivement discutée. Le débat a lieu jusqu'au concile de Trente où la question n’est pas tranchée. Les opposants à la polyphonie reprochent à cette musique de diminuer la compréhension du texte et jugent son caractère trop “lascif”. Palestrina écrit essentiellement une musique pour choeur, remarquablement bien proportionnée, évitant les extrêmes et d'une composition minutieusement calculée. En tant que maître de chapelle au Vatican, il est en contact avec des collègues de France, d'Espagne, et d'autres pays, ce qui lui permet d'être toujours au fait des courants musicaux européens les plus actuels. Palestrina compose essentiellement de la musique sacrée; il crée des cycles de motets pour l'année liturgique en 1564, 1593 et 1599, il compose au total 104 messes, pour la plupart à 4 voix mais aussi à 5 et 6 voix. La « Missa ad Fugam » est créée en 1567. Déjà de son vivant, Palestrina jouit d'une renommée de compositeur extraordinaire jusqu' au delà des frontières italiennes; au début du 17ème siècle, il est même considéré comme « sauveur de la musique sacrée ». Au19ème siècle, le poète et compositeur Hoffmann décrit son oeuvre comme « véritable musique de l'autre monde. » La vénération de Marie Dans les années 1500, la vénération de Marie prend de plus en plus d'importance dans l'Église Catholique Romaine. Elle s'exprime entre autre dans les représentations bibliques de Botticelli, Raphaël et Leonard de Vinci. Les réformateurs combattent le culte marial et détruisent les peintures et sculptures de Marie. En opposition, le concile de Trente confirme la tradition de décorer les églises d'oeuvres d'art. Cette position conduit à un fort développement de la vénération de Marie. Une de ses formes d'expression est la musique sacrée dont les Motets pour Marie de Palestrina sont une illustration significative. L'ensemble « Pleni sunt caeli » L'ensemble oecuménique « Pleni sunt caeli », se compose de 18 chanteuses et chanteurs sous la direction de la chanteuse et pianiste Victoria L. Walker. Il a été créé en 2000 à Bienne (Suisse) et se consacre surtout aux oeuvres a capella de la musique sacrée de la renaissance. Son répertoire se compose des oeuvres de Tomas Luis de Victoria, Giovanni Pier Luigi da Palestrina et Cristobal de Morales. Organisation association Convergences, Vézelay Tarif : 20€, TR : 15€. Basilique de Vézelay Programme Gaudeamus Introitus pour la fête de l'assomption (15 Août) Ave Maria Je vous salue, Marie pleine de grâces, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, et, qu'avec les élus, nous te voyions. Jusqu'au 13ème siècle la prière se basait uniquement sur les versets de l'évangile de Luc 1-28 et 1-42, auxquels ont avait ajouté les noms de Marie et de Jésus (Thomas d'Aquin, 1225-1274). Ensuite, furent ajoutés „ Ora pro nobis peccatoribus, nunc et in hora mortis nostrae“, la première fois par Savonarola (1495). En 1566 fût adoptée la formule actuelle du catéchisme du concile de Trente. Palestrina (comme par exemple Des Prez, Guerrero, Victoria) choisit une variante. Congratulamini Responsorium d'après l'hymne du Matutin (Brevarium Abrosianum de 1957) „ Félicitez moi vous tous ceux que le Seigneur aime! Car même si je suis petite (insignifiante) j'ai trouvé grâce au yeux du Très-Haut, et de mes entrailles j'ai donné naissance à Dieu et à l'Homme.„ Quam pulchri sunt Il s'agit d' un extrait du Cantique des Cantiques 7,2.5-7 „ Que tes pas sont beaux, fille de roi: ton cou est pareil à la Tour d'ivoire, tes yeux sont divins, ta chevelure est comme du pourpre royal : que tu es belle, ma bien-aimée! Alléluia!“ Nativitas tua Antiphonaire pour le 8 septembre, Fête de la Nativité de Marie « Votre Nativité, vierge Mère de Dieu, annonce la joie au monde entier, De vous en effet est né le Soleil de Justice, le Christ notre Dieu. Qui en annulant la malédiction nous a donné la bénédiction, Et en jetant la Mort dans la confusion, il nous a donné la Vie éternelle. » Veni Sponsa Christi « Viens, épouse du Christ, reçois la couronne, celle que le Seigneur t'a réservée de toute éternité » (Parfois, « L'Épouse de Christ » est attribué à Marie lors de son assomption.) Le Salve Regina est un des principaux Antiphonaires à Marie du Brevarium. Il est attribué par l'Église à Hermannus Contractus (1013-1054), Petrus de Monsoro (+1000) ou Adhémar de Montiel (+1098), évêque de Podium. D'autres pensent plutôt que le Salve Regina est apparu en France dans le cadre de l'ordre cistercien. Les premières mentions sont datées de 1135 chez Petrus Venerabilis, Abbé de Cluny. Il fit une règle de chanter le Salve Regina lors des processions à l'occasion des grandes fêtes. Sa place dans l'année liturgique (entre Trinitatis et le samedi précédant l'avent) remonte à l'ordre dominicain, au 13ème siècle.
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