Les matériaux qu’elle utilise, les bois en particulier, sont glanés pendant ses voyages ;  au bord des routes, sur les plages, dans les rivières et parfois même dans les décharges de végétaux, ce sont  des « rencontres » auxquelles elle veut donner un sens, une suite qui va de son imaginaire à l’immortalité des choses. 

La tête dans les étoiles mais les pieds sur terre, elle cherche l’expression d’une réalité symbolique.

Le cheminement   vers la matière qui mène Laurence CARRIER  de la  « rencontre » avec  des matériaux  à la réalisation de ses  sculptures ressemble étrangement  à des rencontres avec des êtres  humains  égarés au bords des routes, des rivières , abandonnés  par le temps ;  coup de foudre,  amitiés , idéalisation, adoption puis métamorphose  au cœur de son atelier selon  ses rêves et ses doutes  dans ces temps si troublés .

C’est pour cela que chaque sculpture n’a pas qu’un nom mais une histoire, souvent celle d’une renaissance indispensable d’elle-même et du monde qui l’entoure, la sauvegarde de la planète est un thème à part entière dans l’atelier du Hang’ART , un itinéraire qui va de « Et après »  à « Il est déjà trop tard » en passant par « O.G.M. »  à suivre…